Mêler l’image à la musique, créer des « Cinéclips » – véritables vidéoclips de films – et leur donner un sens, c’est la spécialité de Oof. « Dance conscious » est à la fois une série de vidéos engagées pour le bien-être commun et un show audiovisuel construit pour dévoiler et accuser les rouages d’un système capitaliste débridé. Oof, par cette performance dansante et amusante, transmet un message fort d’espoir au travers duquel il appelle chacun à agir pour un monde meilleur en prenant conscience d’une écologie menacée, d’une alimentation aliénée et du gaspillage des ressources fossiles.
Au centre de ces trois réalisations audiovisuelles, la restructuration d’entreprises dans toutes ses formes. Réorganisation du travail, délocalisation et mutation de la gestion des ressources humaines.
Dans la même optique – le bien-être commun et l’économie basée sur les ressources – Oof a construit autour du projet un show audiovisuel engagé avec plus de 50 video-clips : Radiohead, Beastie Boys, Yes, Coldcut,
Balkan Beat Box et bien d’autres.
Toujours amusant et dansant, le show est appelé à évoluer autour de considérations plus larges. Les problèmes d’alimentation, d’éducation, de corruption, de surconsommation, l’urgence de l’écologie. L’aberration du système fondé sur la croissance sera exposée en son et en images. D’autres vidéo-clips militants réalisés par Oof verront le jour par la suite.
En attendant, dansez et battez-vous pour un monde meilleur!
Dance Conscious directed by Jaïs « Oof » Elalouf
Edited by Juliette Penant – Music by Lunivers (Oof & Lena Kaufman)
For the « European project Arts & Restructuring » with support from IAE-Paris Panthéon-Sorbonne & the European Union. Thanks to Natalia Bobadilla
Ce Cinéclip à été réalisé en trois temps : sampler d’abord l’image et le son des films eux-mêmes, puis créer la musique et enfin revenir à la réalisation du clip. Une première en matière de synchronisation
et de montage.
Ici, la technostructure a tranché. L’usine sera délocalisée et les travailleurs licenciés. Les cadres sont dépassés. Eux aussi sont menacés par la restructuration.
Certains se résignent, d’autres se suicident. Comme le résume le barman qui donne la réplique à José Garcia dans Le Couperet « La société se tire une balle dans le pied ».
Il dénonce l’absurdité de aliénation du travail et de la propriété par le capital. Oof défend le désir d’un monde meilleur non comme une utopie mais comme une réalité, à la portée de notre volonté à tous, nous, les « John Doe », les « Monsieur Tout-le-monde » (du film « l’homme de la rue » de Frank Capra sorti en 1941).
mais pousse à consommer de manière intensive et illogique.
Les marques et les politiciens matraquent de messages publicitaires et nous retirent notre temps disponible pour penser et devenir plus intelligents. La finance, de concert avec les médias, nous épient et nous contrôlent de plus en plus, ils dirigent nos envies et nous font payer une dette factice basée sur des intérêts. Il a été prouvé par de nombreux tests simples que la manipulation d’argent retirait à l’homme 98% de sa compassion pour l’autre…