Antoine Harispuru est un enfant robot ! L’homme derrière Golden Bug a, en effet, été en parti élevé par Victor, robot japonais d’Osaka, inventé par Komba, un vieil homme qui voulait un enfant. Et qui donc créa Victor. Lorsque le vieil homme mourut, il envoya Victor faire le tour du monde afin qu’il trouve une nouvelle maison. Après une longue odyssée, Victor arriva finalement à la célèbre Maison du Robot de Paris. Le magasin était tenu par la mère d’Antoine qui fut aussi l’une des premières à importer des jouets japonais en Europe dans les années 70. Ainsi Victor entra dans la famille d’Antoine, pour y rester. Et parce que la mère d’Antoine était très occupée avec les autres jouets, Victor fut pratiquement tout seul pour apprendre au petit garçon à manger, à parler et à danser…
Victor était un gros fan de hard soul des 70′ et d’electrofunk des 80′. C’est pourquoi, lorsqu’Antoine eut ses 14 ans, Victor lui acheta une Roland TR808, un sampler et quelques vieux disques, et ils commencèrent à créer un nouveau style de booty funk robotique.
Quelques années plus tard Victor et Antoine quittèrent le magasin de maman pour aller s’installer sur un bateau sur la Seine… pour y organiser de super fêtes, danser dans les raves parisiennes des années 90 et trainer avec leur crew, la légendaire bande des skate boys du Palais de Tokio (DJ Falcon, Pedro Winter et quelques autres désormais bien connus).
Vivre sur un bateau parisien c’était cool, mais c’était aussi beaucoup trop humide pour Victor qui commença à avoir de sérieux dommages électriques. Ils déménagèrent donc à Barcelone. Et prirent l’habitude de rider devant le MACBA (centre d’art contemporain et fameux spot de skate). Mais un jour quelqu’un fit un mauvais 360 kickflip et il trancha la tête de Victor avec sa planche. A 38 ans, Victor décéda d’un accident de skate.
Vraiment très affecté et touché, Golden Bug dut trouver une échappatoire. Qu’il trouva dans la conception de robot, en travaillant pour les entreprises de jouets du monde entier, tout en continuant à développer son booty funk electro en hommage à Victor le robot.
Un jour les mecs du label Gomma eurent vent de rumeurs concernant un robot fan de funk. Super curieux, ils rencontrèrent enfin Antoine et il fut immédiatement clair que l’homme robot devait rejoindre le Gommagang.
Et le résultat : 14 morceaux killerdance avec computer funk, disco drums 70’ et acid synthés.