L’été 1967 marque le début d’une ère de prise de conscience des individus à travers le monde qui culminera avec le fameux Summer of Love.
L’art psychédélique tient du fait que les gens commencent à voir les choses d’un nouvel oeil, et pour beaucoup d’entre eux cette nouvelle vision des choses s’accompagne bien souvent de la lumière noire. Des médecins aux marginaux, tout le monde est en quête d’illumination mais c’est dans l’obscurité que se trouve cette dernière, le poster Blacklight devient alors le premier « Freak-Flag » à brandir comme représentation d’une nouvelle conscience.
L’intérêt que porte ce mouvement aux couleurs fluorescentes pousseront certains artistes à manipuler la technique de la lumière noire, lumière proche de l’ultra violet dans une bande spectrale quasi continue. Cette dernière est absorbée et ré-émise sous forme de lumière visible par des substances fluorescentes naturelles ou artificielles. La peinture Blacklight version psychédélique consiste à basculer d’une lumière électrique habituelle à l’obscurité pour voir apparaître la lueur floue de la peinture, une ampoule qui diffuse de la lumière ultraviolette est la clef du processus. Cette lumière noire permet de dévoiler des couleurs invisibles à l’œil nu, utilisée dans une combination d’incroyables illustrations et d’une éclatante lueur.
Les peintures blacklights vont peu à peu se répandre sur la scène musicale, être commercialisées pour devenir ensuite omniprésentes dans les années 70. Ce courant intemporel influence encore les artistes de tout bord tel que le groupe de musique MGMT qui écrivait encore très récemment la préface d’un livre sur ce thème. Laissez la lumière noire de cette exposition éclairer vos sens.