Les Subs ont décidé de faire de leur troisième album un disque pop, et d’y glisser de la soul, du rétrofuturisme cinématographique à la française et des beats irrésistibles. .
Jeroen De Pessemier (David Newtron) et Wiebe Loccufier (DJ Tonic) ont parcouru le monde pendant cinq ans non stop, leurs deux précédents albums dans leurs bagages. On a pu les voir sur scène à Londres, Barcelone, Sydney, Tomorrowland, Lowlands, au Bestival et aux Eurockéennes. Notamment. Le groupe a vécu quelques changements importants, ces dernières années. En 2012, Jeroen De Pessemier, son auteur et leader, s’est installé à Londres, où il a été exposé à de nouvelles influences, comme le UK garage et le revival house. Après la sortie du deuxième album, « Decontrol », Wiebe Loccufier s’est mis à la composition de beats et, de dj, est devenu producteur. Enfin, en recrutant Hadrien Lavogez, ils comptent désormais parmi eux un authentique multi instrumentiste qui possède un sens inné de la melodie. Une toute nouvelle dynamique donc, qui a plus que jamais poussé The Subs vers un son plus pop, pour « Hologram ».
« Hologram » est un album sur lequel les Subs explorent en même temps une facette ludique et une vulnérabilité qui sont neuves pour eux. Il déborde toujours d’énergie, mais la griffe dance punk et sombre de son prédécesseur a cédé la place à une vibration plus soul.
Bref, plus jamais de nuits sauvages pour The Subs ? Rien n’est moins sûr ! « The Bottle » inclut un monologue de Danny Greene, un artiste « grime » de l’underground rencontré à Londres par Jeroen, à la fois philosophique, naïf, arrogant, hilarant et funky. Le soliloque de Danny vous expédie dans une after vers 7h00 du matin, quand la pâle lumière du jour apparaît par la fenêtre et que la folie de la nuit est encore perceptible.
C’est précisément dans cet entre-deux intriguant qu’« Hologram » a été conçu : à ce jour, c’est le disque à la fois le plus accessible et le plus expérimental des Subs.
The Subs – « Concorde » feat Jean-Pierre Castaldi