« GUN HILL ROAD » décrit une bataille épique situé à New York opposant les Infesticons (les bons gars censés en fait) aux Majesticons (des automates complètement secoués désireux de piller le monde réel). C’est une sale et dangereuse bataille (comme toutes les batailles semblent l’être) où les troupes furent ralliées dans l’esprit d’un seul homme.
Mike Ladd écrit depuis l’âge de quatre ans et est accro à Langston Huges depuis ses onze ans. Il joue avec des groupes de punk, de funk, en solo ou avec des DJ depuis qu’il a treize ans. Né à Cambridge dans le Massachussets, c’est à N.Y, sa résidence principale, qu’il se fait un nom en partageant la scène avec des gars tels que KRS One, De La Soul ou encore The Last Poets et en gagnant le prix du Nuyorican Poets Cafe Slam, ce qui lui permis d’avoir ses textes publiés dans des collections telles que In Defense Of Mumia et Aloud : Voices From The Nuyorican.
1997 vit la réalisation de son premier album auto-produit, Easy Listening for Armageddon (Scratchie /Mercury) qui récolta d’excellentes critiques et suscita un intérêt certain dans les magasins (« un album rare, libéré des considérations commerciales et animé d’une grande créativité, c’en est effrayant » – Straight No Chaser). Si les choses ne se passent pas comme prévu avec Scratchie qu’importe, Mike Ladd commencera à travailler avec un certain nombre de personnes afin que sa musique soit entendue.
Cela inclus son single Blah Blah chez Big Dada qui fut acclamé par la critique et décrit dans la presse comme « ouvrant de nouvelles voies que les b-boys cérébraux seront heureux d’arpenter ». Il a récemment réalisé un second album solo Welcome To The Afterfuture et un cd Live In Paris. Ses futures projets comprennent un 12’’ pour Grand Royal, une apparition en guest pour Ken Ishii et un remix sur le nouvel album d’Enrico Macias (Enrico Experience).
Le sujet qui nous intéresse maintenant c’est The Infesticons. Mike est l’infesticon #0. Le reste de l’armée des infesticons est composé de types vigoureux issus de l’underground new-yorkais tels que EL-P de Company Flow (aussi nommés les insurgés), The Anti-Pop Consortium, Saul Williams, The Sonic Sum crew et bien d’autres encore dont les noms doivent rester secrets pour l’instant. Mike devenant un fervent partisan du droit à parler librement, les Majesticons ayant les même aspirations.
Tout cela donne lieu à l’un des albums les plus intenses, outrageux, décentrés et drôles de l’année. Avec une musique fluide qui oscille entre le délire furieux, Bollywood et le punk, vous ne savez jamais à quoi vous attendre. C’est une guerre urbaine où tout repose sur la surprise.
THE INFESTICONS
Localisation : Gun Hill Road, au nord du Bronx. L’Histoire : la guerre. Bienvenue chez les Infesticons et leurs ennemis malicieux les Majesticons.
La rumeur persiste qu’au Vietnam il resterait des GI croyant que Richard Nixon est toujours président. De la même façon, il y a des gens vivant dans les jungles de nos métropoles qui croient encore en la réalité. Des gens, qui après 30 ans de mass multimédias-semblent penser que nous vivons dans un autre monde que celui de Disney. Appelez les The Infesticons et pensez à un Vietcong se battant sur le dernier champ de bataille pour la réalité. Des robots vêtus de bleu de travail en cuir se lèvent un peu partout dans N.Y. Des bombes à retardement s’échappent dans des bouteilles en verre piégées. Des petits projectiles en métal se mettent à voler. Toujours en train de balancer leurs hanches pneumatiques au son de Kenny Gee, ils trouvent leur plaisir en battant leur chaire métallique au crépuscule. Ils se rapprochent toujours un peu plus. Appelez les Majesticons- les troupes de choc pour l’aliénation finale des Five Boroughs de la ville.
Personne ne sait d’où viennent les Majesticons ( bien que beaucoup de gens nourrissent des théories sur ce sujet). Regardez leurs vêtements, vous supposerez dés lors qu’ils furent construits dans le milieux des années 80, issus du travail d’un homme (ou d’un alien ?) désespéré dans le but de transformer le monde en un paradis déjanté, une Dynastie fondée sur le conformisme.
Mais où étaient-ils durant ces quinze dernières années ? Peut-être entassés dans une quelconque base secrète, oubliés et empoussiérés. Jusqu’à aujourd’hui…Réveillés à nouveau, ils reprennent leur mission comme si les dix dernières années n’avaient pas existé, sans savoir que la majeure partie de la population new-yorkaise survie avec des revenus médiocres. De N.Y, les Majesticons marchérent vers le sud.
La section Infesticons du Bronx répondit en premier. Skirmish devient un champ de bataille. La bataille devint une guerre. Le seul objectif-stopper les Majesticons quels que soient les moyens : « Est-ce seulement possible ? Que va-t-il advenir ? Quel est le pouvoir du langage dans cette lutte ? La laideur contre la beauté ? Choisissez un camp et accomplissez votre mission… »
Alliés des Majesticons :
Les Nostalgicons : Un crew dans le centre de Manhattan pensant que tout ce qui provient des années 70 et 80 c’est cool, sans même se préoccuper de savoir si ça craignait à l’époque.
Les JiggiDons : The Record Exec Secret Society.
Alliés des Infesticons :
Les Rejecticons : Des kids qui apprennent des conneries en école supérieure, véritables bêtes en informatique qui ont su rester cool (il est d’ailleurs peu probable que Bill Gates soit un Infesticon).
Les Eclecticons : Des gens venant d’horizons différents.
Les Instructicons : Les anciens leaders d’un ordre révolu, celui des « mecs réglos ».