”C’est après la fin du monde, tu ne le savais pas…?”
Suite à de nombreux comptes-rendus en provenance de groupes de réflexion prédisant qu’il nous reste quelque chose comme une quinzaine d’années avant le début de l’effondrement de notre société, il semblerait que les prédictions sonores du Londres dystopique de Kevin Martin établies dans le London Zoo de 2008 étaient justes. Et s’il s’avère que nous nous dirigeons rapidement vers le chaos, il n’y a pas de meilleur moment que maintenant pour se pencher sur cet assaut sonique en provenance de la terre explosant tout jusqu’aux Enfers. Le susmentionné London Zoo est le lieu où Kevin Martin a trouvé sa véritable voix.
Rassemblant ceux laissés en marge pour effectuer une attaque collective haineuse et unilatérale. Une guerre psychologique menée par une basse qui synthétise l’esprit londonien, mais qui englobe également un message plus large influencé par des années d’écoute de classiques intemporels. L’album est séparé en deux thèmes et explorations distinctes de l’ombre et de la lumière. Assemblant les voix des anges et des démons sous une seule bannière. Parfois opposés, mais pas ennemis, il y a une véritable beauté dans cette délicieuse simplicité, même dans ses moments les plus chaotiques. Seul The Bug pouvait trouver un terrain d’entente entre Liz Harris (de Grouper) & Death Grips et faire sonner le résultat comme une évidence. Angels & Devils propage la polarité de son prédécesseur et se montre à la fois plus intense et séduisant. L’espace lointain est exploré, les assauts physiques sont administrés.
Avec la partie Angels, les choses démarrent avec Liz Harris sur “Void”. Suivi par les apports de Copeland, la moitié de Hype Williams (“Fall”), le patois de la partenaire de tournée de The Bug, Miss Red (“Mi Lost”), deux instrus qui sonnent très The Bug, complétées par la présence de Gonjasufi sur “Save Me”. C’est une série de sons dub entêtants rôdant non loin des ténèbres avant de laisser place aux démons… Devils débute avec le retour au micro d’un collaborateur de longue date, Flowdan, et la guitare de Justin Broadick (Godflesh/Jesu) qui plantent le décor avec “The One”. Manga de Roll Deep suit derrière, avec le futur classique “Function”, dont la version dubplate fracasse tout avec Mala, Kahn et Logan Sama. Death Grip élève le niveau avec “Fuck A Bitch”. Flowdan & Justin Broadrick reviennent pour la mort lente et cinématographique de “Fat Mac”. Warrior Queen arrive pour produire la performance vocale la plus folle qu’elle ait faite à ce jour (et ce n’est pas peu dire) sur “Fuck You”. Flowdan reprend place pour emballer le tout avec des cris de guerre tels que “dirty, fuck that murky…”.Le concept est enrichi par l’aspect artistique du packaging fourni par Simon Fowler (Cataract). Connu pour son travail pour Sunn O))), Earth, et d’autres, Simon a produit une illustration faite main, qui aurait rendu Bosch fier, illustrant la dualité du contenu.
Utopique/dystopique, blanc/noir complexité/singularité, négatif/positif… Angels/Devils.
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Vous pouvez découvrir ci-dessous quelques morceaux tirés de l’album ‘Angels & Devils’ :
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The Bug & Factory Fifteen