La musique de la Havraise, formée au classique, est un maelstrom sensoriel et émotionnel. Quelque part entre Radiohead et Émilie Simon, entre Danny Elfman et Agnes Obel, nourris par l’écoute de Nick Cave ou de Mark Lanegan, de Suuns ou de Camille, de Murat ou de Barbara, nourris également par la danse et son expérience d’écriture pour le théâtre, les morceaux de son premier EP Aube arrangés avec une grâce et une maturité infinies. Enregistré au studio Tetris au Havre, Aube n’est qu’un prélude, un big bang initial : Denize brille déjà de mille feux et l’on s’éblouira encore longtemps de cette si vive lumière. – Thomas Burgel
