Né à Leicester en 1972, Simon Begg a grandi à Leamington Spa avant de débarquer à Londres en 1991. Il fait ses études à la Trinity school et au Mid Warwickshire college, où il n’a en fait pas appris grand chose, trop occupé à remplir la cave de ses parents avec du matos hi-fi, des guitares ou des percus. Voilà comment a commencé la vie et la formation musicale de Simon Begg.
Dénichant régulièrement des bizarreries chez les disquaires d’occasions de Leamington Spa (une habitude qu’il a gardé), Simon commence très tôt à s’amuser dans différents groupes de la région. Il découvre les balbutiements de l’Acid de Chicago en écoutant John Peel et range quelque peu ses instruments pour se consacrer à un son plus électronique. Les mix tapes de l’ « Eclipse Club » voisin (ou réside Doc Scott) consolident son intérêt pour ces nouveaux sons et il rejoint alors des groupes comme LFO (Warp).
Il enregistre en solo depuis 1993 (après des années de travail « artisanal ») ayant acquis de l’expérience grâce à son travail d’ingénieur du son en live et au studio. Pour ne pas rester inactif, il s’occupe aussi de deux labels : Mosquito, qu’il co-gère avec l’artiste techno Christian Vogel et Noodles, où il est seul à la barre.
Il a à son actif trois albums et de nombreux maxis et remixs, travaillant sous différents pseudos (purement pour des raisons contractuelles) comme : Buckfunk 3000, Cabbage Boy, Bigfoot, Dr Nowhere vs The Maverick DJ. La base de sa musique est électrique et explore de nombreux terrains, tout en conservant son aspect expérimental et ses influences multiples.
Non content de sortir des disques en solo, il joue également en live et a mixé dans de nombreux clubs réputés au Royaume-Uni et en Europe ces cinq dernières années : Tresor Club à Berlin, The Blue Note… Il est également double résident à Londres (soirée Big Beat Boutique à la Scala et Freakin the Frame à The End).