Empreint de Miles Davis, Stravinsky et Star Trek. A tomber raide – TRUE.
Chris Bowden aurait facilement pu rester l’un des obscurs musiciens de la scène britannique – un bon joueur de saxophone, un compositeur et arrangeur de talent. Il aurait pu être aussi un jazzman anglais, jouant dans de petits clubs, devant 30 ou 40 pèlerins.
Il ne suivit aucune de ces deux routes.
Chris Bowden choisit de faire du » jazz » qui soit contemporain et cohérent en tant que musique samplée et séquencée. Il choisit d’ignorer l’obscurité et, au passage, de faire un bras d’honneur à Kenny G. Son premier disque, Time Capsule (Soul Jazz), fut accueilli par un grand succès critique ( Décidément ce que nous avons entendu de mieux cette année. Ce pourrait être la B.O de nos vies. La perfection – TOUCH, Un disque magnifique – MIXMAG, Un disque étonnant sur tous les plans – MELODYMAKER ).
Bowden a commencé sa carrière professionnelle en plein boom de l’acid jazz en jouant des sessions pour K-Creative de Talking Loud, puis sur Mo’Wax avec Simon Richmond, Jessica Lauren et Jhelisa Anderson, apportant une distinction à tous ces projets tant son style est reconnaissable. Bowden continua en aidant 4Hero à façonner la drum ‘n bass la plus organique qui soit. Il écrivit la musique, arrangea les cordes et joua du sax, se produisant également en live avec eux. Chris a aussi joué avec Basement Jaxx et The Herbaliser Live Band pendant les trois dernières années. Sa participation sur Herbaliser l’exposa au radar de Ninja Tune. Le maxi Beautiful Nasty, produit par Jake Wherry, sortit seulement en vinyle, décrochant des articles élogieux de la part de la presse électronique et arrivant en tête des charts du monde entier, de Tokyo à Shoreditch. Chris se produisit donc aussi pour des légendes du jazz américain, telles que James Mason, qui faisait une tournée pour son album Rhythm of Life et Doug Karn qui jouait le répertoire de sa période Black Jazz Records.
En live, son trio actuel provoque de sérieux tremblements de terre où qu’il se produise. Le groupe de Bowden peut être augmenté du quatuor entièrement féminin Echo Strings et, ensemble, ils ont récemment mis le feu au Cargo pour le 10e anniversaire du Worldwide de Gilles Peterson et au Ronnie Scotts pour le 10e anniversaire de Ninja Tune. Très probablement susceptible d’être chroniqué dans la section » jazz » de la presse électronique, le nouvel album, Slightly Askew va le ramener en pleine lumière.
Chris Bowden a choisi sa propre voie. Suivez la.