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Luke Vibert aka Wagon Christ revient. (Une fois de plus). Regardez : Le seul homme a avoir enregistré des albums pour Rephlex, Warp, Mo’ Wax et bien sur Ninja, la réponse des Cornouailles à Marcel Duchamp (en plus kitsch évidemment), l’homme qui a mis de la magie dans la drill ‘n’ bass, qui a retourné le concept de hip hop instrumental, le seul musicien qui se drogue aux pastilles Vichy.
Luke Vibert est né et a grandit en Cornouailles. Son père était fan de Jimi Hendrix avant de se tourner vers le Punk, tandis que sa mère préférait Yves Montand et les Beatles. Le jeune maître Vibert a joué avec ses compères Aphex Twin et Mike Paradinas dans divers groupe en faisant surtout du bruit. La spécificité de ce qu’il appelle la ‘Cornwall Skool’ c’est qu’étant loin de toute police urbaine, tout le monde se foutait bien de ce qu’ils pouvaient faire, de comment ça sonnait et de comment on appelait ça.
Que vous dire ? Que “Saddic Gladdic” ressemble aux Jackson 5 battus au sang par Speedy Gonzales dans la campagne de britannique ? Que “Shadows” utilise un son d’orgue tellement lugubre et à la fois tellement risible qu’on ne sait pas si on a envie de pleurer ou de rire en dansant ? Que “Nighty Night” contient une basse venu de Motown et une mélodie au violon en boyau de chat ? Qu’on est en train de vous raconter n’importe quoi ?
“Sorry I Make You Lush” est une belle démonstration du style Wagon Christ : du kitschtronica bourré et de mauvais goût. Mais au delà de ça Monsieur Vibert est un des plus gros dealers de pilule d’avant-garde coupées au sucre. Ecoutez et tombez accrocs.
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