Thunderheist reviennent en force avec leur premier LP sur Big Dada. Le buzz de cet album éponyme galope dans les hautes herbes du web, à l’instant même ou j’écris ces lignes. « Sweet 16 » est une petite pépite disco-punk; le producteur Grahmzilla nous a pondu une instru monstrueuse, un petit peu comme si les Clash s’étaient retrouvés en after au Studio 54. Pendant ce temps-là, Isis nous parle de l’excitation et de la frayeur d’avoir 16 ans et d’être déjà miss/mister Dancefloor. On ne sait pas vraiment si les « natural stage genius » (dixit Time Out), encouragent ou condamnent ce genre de comportement… Honnêtement on se fiche du message sous-jacent tant que ça fait danser les pré-ados. « Cruise Low » a le tempo et les basses aussi lourdes que le titre laisse présager. La track bonus « Whateveruneed » est une mini-symphonie électronique tout droit sortie du disque-dur externe de Grahmzilla. Enfin le new-yorkais Eli Escobar conclut en beauté avec un remix de « Sweet 16 » à la ligne de basse explosive. Il y a quelque chose de spontané et naïf dans la musique de Thunderheist. Ces deux zigotos aiment sortir et s’éclater et leur musique est faite pour ceux qui aiment sortir et s’éclater.
2009 va être une très bonne année pour eux!