Les artistes d’aujourd’hui peuvent travailler dans plein d’univers sonores différents en un seul clic. Ceci est le facteur le plus influent dans le développement artistique d’Emika. Après des années de formation musicale et possédant un studio complet dans un garage comme seul instrument, elle ressent la nécessité par rapport à la musique de développer l’art d’écrire et d’enregistrer à tous les niveaux possibles. Une conceptrice sonore et compositrice qui écrit et enregistre pour elle depuis sa chambre de Berlin, ses instruments sont des synthés doux DIY, sa voix, le piano, et des samples. Déjà encensée par tout le monde allant de Mary-Anne Hobbs à Thom Yorke et bénéficiant d’une couverture médiatique aussi variée que Resident Advisor et The Guardian, la sortie de son premier album éponyme est attendue avec une considérable excitation.
Emika est influencée par la culture techno car « c’est un mouvement avec de la danse et du bruit comme fondement principal. Exit les idoles ou les stars, ici seul compte le son et les gens se rassemblent pour danser et se sentir libre ». Elle est influencée par le dubstep de Bristol et Londres depuis 2004 quand elle vivait dans ces mêmes villes à cause des basses méditationnelles : « à l’origine c’était une musique spirituelle profonde faite par des enfants pour des enfants ». Ces deux influences couplées avec son amour pour les chansons pop universelles de qualité, ses capacités en tant qu’auteur-compositeur, sa formation classique en piano et en chant, façonnent quelque chose complètement unique. La signature sonore d’Emika a pris des années à évoluer et le légendaire ingénieur berlinois Rashad Becker a collaboré avec elle pour créer le son si spécial de son album.
Obligée de nommer une inspiration dans l’histoire de la musique, Emika se tourne vers Delia Derbyshire, la compositrice légendaire de Radiophonic Workshop qui s’est fait connaitre avec le thème original de Dr Who, non pas tant pour les sons qu’elle fait que pour son esprit de quête. « Tout provient de mon imagination », explique Emika.
« Mon imagination est la clé, c’est un projet solo, et les auditeurs peuvent ressentir cette unité ».