Sur « A Room To Dance », KID BE KID chante « mon corps est trop faible, mon cœur bat trop vite, mon âme est trop faible et ma respiration n’est pas profonde ». La vidéo qui l’accompagne se déroule dans une carrière abandonnée où nous la voyons à la recherche d’un espace libre et d’une expression individuelle au son d’une impitoyable grosse caisse, dans des mouvements de danse dirigés par le chorégraphe Alexander Miller : Au début, elle semble agitée et gênée par ses mouvements répétés, puis elle finit par se frayer un chemin dans une sorte de monde parallèle hyperpop NFT créé par l’artiste berlinois Markus S. Fiedler. KID BE KID se libère dans son vaisseau mère imaginaire et tous ensemble nous décollons.
Nombreuses sont les métaphores et superlatifs auxquels on pourrait penser d’emblée, il est en réalité très difficile de décrire la musique de la phénoménale KID BE KID. Tout droit venue de Berlin, elle est la sensation de ce début d’année. D’où vient cette incroyable puissance, cette maitrise impressionnante de différents styles ?
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Il est difficile de rattacher la musique de KID BE KID à un style particulier tant celle-ci brouille les frontières des genres de manière fluide et ludique. On trouve dans ses compositions des pianos jazzy, des grooves R&B funky, des synthés de science-fiction, des structures électroniques clubby, et par-dessus tout, sa voix soul incroyablement expressive. Pensez à The Internet, James Blake, Alica Keys, Thom Yorke et Rhazel des Roots. Sauf qu’avec KID BE KID, visiblement, tout ressort du corps d’une seule et même personne.